Manuel sur la gestion intégrée des ressources en eau dans les bassins des fleuves, des lacs et des aquifères transfrontaliers - page 19

2MISE ENPLACED’UNE COOPÉRATION TRANSFRONTALIÈRE
MANUEL SUR LAGESTION INTÉGRÉEDESRESSOURCES EN EAU
DANS LESBASSINSDES FLEUVES, DES LACS ETDESAQUIFÈRES TRANSFRONTALIERS
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Exemple 6 : Le Centre de Coordination des Ressources en Eau de l’espace CEDEAO
Les quinze pays de la
Communauté
Économique des
États d’Afrique de
l’Ouest (CEDEAO)
sont très dépendants
les uns des autres en
matière de ressources
en eau. On compte
dans la sous-région
25 bassins partagés
dont 6 sont gérés par
des organismes :
Gambie, Mano River,
Niger, Sénégal, Lac
Tchad et Volta. En
2001 les Chefs
d’États ont initié un
cadre permanent de
concertation sur les
ressources en eau.
Depuis 2004, le Centre de Coordination des Ressources en Eau (CCRE), basé à Ouagadougou et
placé sous l’autorité du Commissaire agriculture, eau et environnement de la CEDEAO, anime
cette concertation.
Après avoir activement participé au démarrage de plans GIRE nationaux, le CCRE s’est orienté
vers la gestion transfrontalière en facilitant par exemple la naissance de l’Autorité du Bassin de
la Volta ou en soutenant actuellement la création de trois nouvelles autorités transfrontalières
i) Comoé-Bia-Tano ; (ii) Mono) ; (iii) Cavaly-Cestos-Sassandra (cf. carte).
En 2008 une Politique Régionale des Ressources en Eau a été adoptée avec le CILSS et
l’UEMOA, concrétisant ainsi une forte volonté politique qui reste à êtremise enœuvre. Cette
volonté est renforcée par le principe de supranationalité, qui rend les directives de la CEDEAO
directement exécutoires au niveau des pays. Pour renforcer sa capacité de plaidoyer le CCRE
hébergera dès 2012 le secrétariat Ouest Africain de l’AMCOW.
Les conclusions indiquent que l’état des eaux transfrontalières s’améliore dans de nombreuses
parties de la région paneuropéenne, grâce aux efforts déployés pour protéger les eaux et
l’environnement. Cependant, les ressources en eau transfrontalières subissent encore beaucoup
de stress d’origines diverses, notamment: lesmauvaises pratiques de gestion, la pollution, la
surexploitation, des pratiques de production et de consommation non durables, les pressions
hydro-morphologiques, l’insuffisance des investissements en infrastructures et la faible
efficacité de l’utilisation de l’eau. La concurrence entre différents usages, souvent dans
différents pays riverains, est un défi à relever. Les impacts des changements climatiques
devraient encore aggraver les problèmes.
Le rapport complet et le résumé sont disponibles en anglais et en russe sur le site :
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